Maurice possède un climat tropical maritime qui ne connaît pratiquement que deux saisons : l'été et l'hiver. La différence entre ces saisons est tellement petite, que les saisons intermédiaires (le printemps et l'automne) sont virtuellement inexistantes.
Durant les mois d'été - de novembre à avril - les températaures peuvent atteindre 35°C, ce qui, avec le taux élevé de l'humidité, peut-être désagréable pour les personnes plus accoutumées à un climat tempéré. Durant l'été, des averses brèves mais torrentielles rafraîchissent l'île ; malheureusement ce répit n'est qu'éphémère, car lorsque le soleil réapparaît, l'eau de pluie, en s'évaporant, ne fait qu'augmenter l'humidité dans l'atmosphère! De mai à octobre, l'hiver mauricien, les températures sont plus confortables ; avec 25°C de moyenne, el taux d'humidité est réduit et les nuits sont plus fraîches. Un important facteur qui, durant l'été, rend l'effet de la chaleur un peu plus supportable, est celui des alizés du sud-est qui apportent l'air frais du large. Hélas, ces mêmes alizés ne sont pas autant les bienvenus durant l'hiver, surtout le long du littoral sud et sud-est.
Etant située dans les tropiques, Maurice est périodiquement victime de cyclones tropicaux, appelés également ouragans ou typhons. Dans certaines conditions, d'énormes dépressions tropicales se creusent à quelque distance au nord-est de l'île, et les courants d'air alors générés en comblant ces dépressions, soufflent en bourasques pouvant atteindre 160 km/h. Ces masses d'air tourbillonnantes errant sans but au-dessus de l'océan ne causent pas de dégâts, jusqu'au moment où elles rencontrent une terre. Alors, la fureur du cyclone se déchaîne, et il frappe avec une frénésie de destruction impitoyable. En général, Maurice n'est soumise à un châtiment de cette envergure qu'environ une fois tous les 15 ans, bien que des cyclones de moindre ampleur passent pratiquement chaque année.
Les insulaires sont bien préparés pour ces assauts. Grâce à la technologie moderne, il est possible de calculer la trajectoire que suivra le cyclone et à quel moment il frappera, donnant ainsi aux Mauriciens le temps nécessaire pour se préparer.
La construction de nombreux bâtiments est renforcée, permettant de minimiser les dégâts. Pendant qu'au loin les vents font leurs danses de guerre avant d'attaquer, l'île se prépare et s'approvisionne en eau et en vivres. L'assaut est foudroyant, mais la direction suivie par l'ennemi est imprévisible, les vents changeant de cap continuellement, à la recherche d'une faille dans la cuirasse de l'île. Enfin, après ce qui semble être une éternité, le calme revient enfin avec le passage de l'oeil de la tempête, qui semble s'arrêter pour examiner les dégâts. Un calme sinistre embrasse l'île et ses habitants se redressent pour évaluer la situation, sachant très bien que les grondements entendus au loin sont l'autre moitié des forces prêtes à les tourmenter une fois encore.
Heureusement, bien qu'annuellement l'océan Indien produise de nobmreux cyclones, ceux-ci passent très souvent au large de l'île. De temps à autre elle est fouettée par les pluies torentielles et les vents violents apportés par les cyclones qui passent à peu de distance. Bien souvent cela permet de rafraîchir quelque peu l'atmosphère, après de nombreuses journées chaudes et humides.
La topographie changeante l'île, les différences en altitude, ainsi que les vents variables et l'influence de la mer, contribuent à créer une diversité de microclimats. Ainsi, il est très possible d'être sous la pluie sur le plateau à Curepipe, alors qu'au même moment, à la côte, le soleil brille sur la plage. A cause de l'altitude et de l'influence du vent, il y en a en général une différence de près de 5°C entre l'intérieur qui est plus élevé, et la côte, qui est plus chaude. Malgré les orages occasionnels et les vents forts, Maurice est ensoleillée durant toute l'année, et la différence entre les saisons est tellement minime qu'il n'y a ni 'bonne' ni 'mauvaise' période pour la visiter. Ceci dit, il pourrait cependant y avoir un tout petit avantage en faveur des mois d'octobre et de novembre - en particulier pour les amateurs de plongée - ces mois étant en dehors de la saison des cyclones.