L'Ile Maurice, L'Ile Paradisiaque - Les mauriciens - une brève histoire

Ce sont des navigateurs arabes qui, au 10ème siècle, furent les premiers à découvrir Maurice. Ils l'appelèrent Dina Harobi - en arabe, 'île abandonée'. Les historiens mauriciens croient que les Arabes lui donnèrent ce nom parce qu'ils découvrirent l'île peu après qu'elle fut dévastée par un cyclone. Ils ne s'y installèrent pas, et à part une mention de leur découverte sur leurs cartes rudimentaires, ne laissèrent aucune trace de leur visite.

Il fallut attendre encore 500 ans pour trouver une autre mention de l'île, quand, en 1507, l'explorateur portugais Diégo Fernandez Pereira la découvrit à son tour et l'appela Isla do Cerne (île du cygne). Les opinions varient quant à l'origine de ce nom ; certains pensent que le Portugais confondit les dodos avec les cygnes, et d'autres disent qu'il lui donna le nom de son navire, le Cerne.

Quelques années plsu tard, aux environs de 1528, un autre explorateur portugais, Don Diégo Rodriguez redécouvrit l'île de Rodrigues, à qui il donna son nom, et qui est située à quelques 560 km à l'est de Maurice. Il donna le nom de 'Mascarenes' à l'archipel formé par Isla do Cerne (Maurice), ce qui est de nos jours Réunion, et Rodrigues, d'après l'amiral portugais Don Pedro Mascarenhas.

Les portugais, en route vers les Indes, faisaient escale de temps en temps à Isla do Cerne afin de s'y réapprovisionner en eau et en vivres, ou bien pour s'y refugier en cas de tempête. Cependant, ils ne la colonisèrent jamais. Les premiers à le faire furent les Hollandais. En 1598, ceux-ci, commandés par le vice-amiral Wybrandt van Warwyck de la Compagnie Hollandaise des Indes orientales, jetèrent l'ancre au large des plages de ce qui deviendrait plus tard Vieux Grand Port, à la baie de Grand Port, dans le sud-est de l'île. La baie fut appelée Warwyck Bay, et l'île, Maurice, en l'honneur du prince Maurice d'Orange et de Nassau, le stadtholder de Hollande. L'île étatn idéalement située pour leur commerce avec l'Inde et Batavia (Java), les Hollandais y établirent une base. Toutefois, eux non plus n'avaient l'intention de la coloniser ; ils voulaient seulement s'en servir comme point de ravitaillement et pour exploiter les richesses de ses forêts. En 1658, 60 ans plus tard, ils l'abandonnèrent, ayant décidé qu'une autre base, établie six auparavant au cap de Bonne Eespérance, était suffisante à leurs besoins. Mais en 1663, la Compagnie hollandaise des Indes orientales, regrettant sa décision, décida de reprendre possession de Maurice. Une petite base fut établie dans le sud et un fort fut érigé à Noordt Wester Haven (de nos jours Port Louis) afin d'empêcher les Anglais ou les Français de s'emparer de l'île. Cette garnison y fut stationnée jusqu'en 1710, quand les Hollandais finalement quittèrent l'île avec leur dernier gouverneur, Abraham Momber van de Velde, sur le Beverwaart, en route pour Batavia.

En 1715, la capitaine Dufresne d'Arsel de la COmpagnie française des Indes orientales prit possession de l'île au nom de son roi et en son honneur la rebaptisa 'Ile de France'. Ayant décidé de coloniser l'île, les premiers pionners français y débarquèrent quelques sept ans plus tard pour s'y établir pour de bon. Quittant leur base de Port Bourbon, le nom donné par d'Arsel à Wawyck Bay, les Français en installèrenet une nouvelle à Noordt Wester Haven, qui devint alors Port Louis. L'endroit étant soumis à des vents plus cléments, l'approche du port y était plus aisée, et le mouillage peic protégé.

En 1735, Bertrand Françaois Mahé de Labourdonnais, un homme extrêment énergique et compétent eu l'honneur d'être nommé par la Compagnie Française des Indes orientales au poste de gouverneur de l'île.

Ses ordres étaient d'implanter les racines française profondément en sol mauricien, une tâche dont il s'acquitta avec vigueur et enthousiasme. Parmi ses accomplissements on trouve un projet d'urbanisation pour Port Louis ; il déblaya ses environs très négligés, et rationalisa l'administration de l'île. Ayant acquit Mon Plaisir, un domaine situé au nord de Port Louis, il y établit un potager et une pépinière afin de cultiver des épices et autres végétaux appropriés aux conditions locales, et pouvant  êtres exploités commercialement. Il encouragea la production de canne à sucre et importa le matériel nécessaire pour étblir la première sucrerie de l'île, sur son domaine de villebague. L'ordre ayant été établi sous son administration, l'Ile de France commença à prospérer.

Port Louis devint une base importante à partir de laquelle les Français pouvaient maintenant explorer les régions reculées de l'océan Indien. Cette situation était aussi idéale pour contrôler la navigation anglaise vers l'Inde. Ceci devint très important, spécialement durant la guerre de sept ans, quand las protagonistes se livrèrent à une concurrence féroce pour s'appropier la suprématie du commerce international.

Les Français encouragèrent aussi les corsaires à venir se baser à Port Louis, où, contre payement, ils reçurent la protection des autorités et un abri sûr. Afin de consolider l'emprise de la France sur l'île, Napoléon décida d'y envoyer le général Charles Decaen. Cette mesure était nécessaire en vue de l'antagonisme croissant entre la France et l'Angleterre, et pour protéger l'important commerce avec l'Inde. Lais de pluis en plus de navires battant pavillon anglais, tombant dans les mains des corsaires qui pouvaient aller se réfugier à Port Louis, il devuint impératif que les Anglais se saisissent de l'île.

Finalement, en 1810, les dés en furent jetés : une escadre de quatre navires britanniques engagea une flotille de quatre navires français (augmentée plus tard de trois autres venus de Port Louis) à la baie de Grand Port. Après trois jours d'un combat féroce et ininterrompu, les Anglais furent vaincus - la seule fois qu'ils perdirent une bataille navale contre les Français durant l'èrent Napoléon.

Mais Albion avait été provoquée, et les Anglais, furieux, retournèrent quelques six mois plus tard avec une armada de 20 vaisseaux de guerre, soutenus par une flotille importante de navires de transport, et d'une force de 12 000 hommes. Cette fois, ils mouillèrent au-delà des récifs de Cap Malheureux, au nord de l'île, et les soldats furent débarquées à l'aide d'une flotille de chaloupes apssant par une étroite brèche dans le récif barrière. Les hommes mirent pied à terre sans anicroche et se mirent en marche vers Port Louis. Des tentatives courageuses, mais vaines, furent faites pour les arrêter à Grand Baie, Baie de l'Arsenal et Baie du Tombeau. Et quatre jours après le débarquement, le général Decaen rendu les armes et se soumit au général Abercrombie : l'île de France devint part de l'empire britannique.

Lors du Traité de Paris en 1814, l'île de France, Rodrigues et les Seychelles furent ratifiées en tant que colonies britanniques, et une fois de plus le nim de l'île fut changé - redevenant Maurice. Les Anglais n'avaient aucune intention de coloniser l'île, ni de changer son caractère ; ils voulaient seulement s'assurer que Maurice ne puisse plus jamais être une menace pour leur navires. Robert Farquhar, le premier gouverneur anglais, permit aux Franco-Mauriciens de garder leur langue, leur religion et leurs exploitations de canne à sucre ; de plus, il reconnu le code Napoléon et adopta le système d'administration civile français. Durant les 150 années qui suivirent, jusqu'à l'indépendance de 1968, un accord amiable fut maintenu entre les Anglais qui dirigeaient l'administration, et les Franco-Mauriciens qui géraient l'économie et conservaient leur mode de vie.

L'esclavage fut aboli en 1835, mais comme l'industrie du sucre continuait à croître durant le 19ème siècle, ainsi fit la demande pour la main d'oeuvre. Grâce aux liens entre l'Angleterre et l'Inde, on commença à importer activement de la main-d'oeuvre sous contrat à l'île. C'est depuis cette époque que la population de Maurice commença à s'accroître rapidemment, quand ces travailleurs sous contrat et leurs familles s'établirent pour de bon. En 1865, les immigrants indiens et leurs descendants formaient le groupe ethnique le plus important et le plus notable de l'île Maurice.

Le parti Travailliste mauricien fut formé en 1936 afin de revendiquer les droits des milliers d'ouvriers employés dans les exploitations de canne à sucre. Dans les années 1950, le parti fut dirigé par l'indomptable Dr (plus tard, Sir) Seewoosagur Ramgoolam, qui est profondément honoré dans l'île ; de nombreuses places, institutions et bâtiments portent son nom. Le premier pas sur la route meant vers la démocratie fut franchi quand les adultes âgés de 21 ans sachant écrire leur nom, reçurent le droit de vote. En 1959, le droit de vote fut donén à tous les adultes, garantissant ainsi aux Hindous la majorité. La dissension s'introduisit entre les Travaillistes, soutenant le Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD), dont les menbres Franco-Mauriciens et Créoles, voulaient rester attachés à l'Angleterre. Alors que le jour de l'indépendance approchait, la tension montait et des émeutes éclatèrent dans les rues de Port Louis.

Le 12 mars 1968, Maurice devient un membre indépendant du Commonwealth. Dr Seewoosagur Ramgoolam fut élu premier ministre et un gouvernement de coalition des principaux partis, installé au pouvoir. Depuis lors, le pays eu sa part de désaccords et de conflits, mais ces différences d'opinions parvinrent toujours à être résolues démocratiquement au parlement et des solutions votées aux élections. En 1192, Maurice devint une république et Sir Anerood Jugnauth fut le premier président du pays à être élu.

Après l'indépendance, les roues de l'industrie ne tournèrent que lentement ; surtout quand des tentatives furent faites pour diversifier l'économie afin de la rendre moins dépendante de sa seule récole : le sucre. Mais petit à petit, les roues se mirent à prendre de la vitesse, et chaque année la croissance pris de l'ampleur. Un programme encourageant l'établissement d'industries orientées vers l'exploitation a été établi avec succès par la création de la ZFE (Zone France d'Exportation), dans la région située entre Curepipe et Port Louis.

Le tourisme, lui aussi, fut encouragé. Des trois hôtels de plage et du seul hôtel passable pour hommes d'affaires existant en 1970, nous en trouvons maintenant 85, la plupart de haut standing et comparables avec les meilleurs du monde. Le nombre de touristes a augmenté de 18 000 en 1970, jusqu'à 400 000 en 1994, et le revenu apporté par cette industrie est passé de 18 millions de roupies à 6 milliards pour la même période. Le gouvernement mauricien s'est complètement voué au principe de la libre entreprise et dait d'excellents progrès vers l'obtention d'une économie saine. En effet, nombreux sont les experts internationaux qui présentent Maurice, un pas en voie de développement, comme étant un modèle de restructuration et de transformation.

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